Notre projet

pour un meilleur développement économique

Transmettre des valeurs est le fondement de Pachamama

Suivre les enfants et leur transmettre des valeurs est le fondement de Pachamama. Si la scolarisation progresse un peu plus chaque jour à Madagascar, il reste très compliqué pour les enfants issus de familles très modestes de bénéficier du savoir académique : habitations trop lointaines, aide financière apportée à la famille en travaillant très jeune, négligence parentale, absence de revenus pour payer même le faible coût des écoles locales … Dans un pays où 70% de la population exerce un travail en lien avec l’agriculture, offrir une formation sur les métiers de la terre était la suite logique de travail réalisé sur le terrain de rugby.
Cette formation à un métier agricole pérenne, en harmonie avec l’environnement si particulier de Madagascar, est donc un véritable enjeu.

Contacts noués avec les autorités locales

Le projet a pu voir le jour en mars 2011 grace à l’aide de Marc Schambourg qui a notamment aidé à mettre sur pied celui-ci. Longtemps gestionnaire d’une exploitation agricole, le retraité est parti en laissant derrière lui une ferme ayant largement contribué au développement de Tsaravary.

L’association bénéficie d’un accord de siège à Madagascar et est régie par les statuts de la loi 1901. Elle est en contact direct avec les chefs fokontany Un fokontany, à l’origine, est un village traditionnel malgache qui comprend soit des hameaux, des villages, des secteurs ou des quartiers. Aujourd’hui, d’après la constitution de 2010, « les responsables des fokontany participent à l’élaboration du programme de développement de leur commune. »Ces chefs fokontany comprennent l’utilité du projet et se l’accaparent .Ceci en lien avec une collaboration étroite avec la mairesse de Tsanavary où deux classes sont mises à disposition pour les enfants du village .

Cette ferme est aujourd’hui le point d’ancrage de Pachamama dans le village, et ouvre des perspectives à des jeunes pour qui rien de tel n’existe dans la commune.

Aujourd’hui, après une dizaine d’années parfois chaotiques mais toujours enthousiastes, le Centre a trouvé un rythme de croisière sous la houlette de Jean-Pierre Dieudonné, dit Dieudo. Dévoué corps et âme au projet, Dieudo enseigne les principes de la permaculture, les cultures de rente et le mécanisme de la riziculture, avec toujours en tête le respect de la biodiversité locale. L’aventure a déjà permis à 4 ouvriers de vivre leur rêve : posséder leur propre exploitation, et assurer un avenir à leur famille.

Le Centre, qui loge 3 familles sur place, les autres habitant sur place, s’est agrandi au fil du temps, avec un bâtiment d’accueil, deux salles de classe où se rendent chaque matin les 45 enfants du Centre et un hangar qui va servir à la production d’huiles essentielles.

Toute cette activité est désormais bien ancrée dans la commune, source de travail pour les villageois et lueur d’espoir pour chacun.