Le rugby à Pachamama est directement lié à l’instruction
Le sport est en effet un véritable passeport pour entrer en contact avec une jeunesse qui a perdu ses repères, vecteur de solidarité et d’entraide.
Agés de 6 à 18 ans, les jeunes, garçons et filles, qui viennent assister aux deux entraînements hebdomadaires doivent d’abord impérativement s’engager à signer un contrat.
Fouler la pelouse du terrain de Pachamama signifie s’engager à suivre l’école, avec assiduité. Les 11 entraîneurs menés par Ismaël Santoni sont inflexibles sur ce point : pas d’école, pas de jeu ! Le suivi scolaire est à la base du projet.
Aujourd’hui, le développement de l’association permet la mise en place d’animations durant les vacances scolaires, avec la volonté de garder actif les liens créés avec les enfants, sans aucune coupure. Des cours du soirs (mathématiques, langues) sont aussi proposés aux enfants les plus en difficultés, afin de renforcer le volet apprentissage du projet. La culture malgache est également mise en avant avec l’apprentissage de chants et de danses locales.
L’aspect social et sanitaire tient également une grande place dans l’accueil de ces jeunes
Hygiène de vie, alimentation saine, suivi médical, rien n’est laissé de côté. Le repas fourni après chaque entraînement (deux fois par semaine) est l’occasion de rappeler les principes d’une bonne alimentation. Deux fois par an, un dentiste, un ophtalmologue et un gynécologue visitent le centre de Tananarive.
Enfin la mixité entre garçons et filles et différentes ethnies permet aux jeunes de mieux se comprendre, s’appréhender, afin de développer une culture générale commune et de s’ouvrir les uns aux autres, pour mieux vivre tous ensemble.