Interview de Gabriel Delorme, bénévole dans l’association depuis 2019
Interview de Gabriel Delorme, bénévole dans l’association depuis 2019 et directeur général de Davidson PACA, partenaire de Pachamama depuis 2011.
Raphaël : Bonjour, pourriez-vous nous dire pourquoi vous avez rejoint l’association Pachamama ?
Gabriel : Bonjour, bien sûr. En 2009, j’ai entrepris un voyage de pêche à Madagascar avec des amis, et cela a profondément bouleversé ma vie. J’ai été émerveillé par la richesse humaine et naturelle de ce pays, mais j’ai également été bouleversé par la fragilité du peuple malgache et de son écosystème. En rentrant en France, j’avais le sentiment d’avoir abandonné cette île à son sort, ce qui me pesait énormément.
Le destin a rapidement offert une solution pour répondre à mon désir de faire quelque chose de concret pour aider ce pays. Je suis tombé sur un reportage M6 qui présentait l’association Pachamama et ses actions à Madagascar, en mettant en avant le rugby et l’environnement. En tant que passionné de rugby, une pratique qui m’a apporté énormément de valeurs et d’amitié, je n’avais pas besoin de signe supplémentaire pour comprendre que je devais m’impliquer dans cette association. Madagascar + Rugby + Environnement, c’était une combinaison parfaite pour moi. J’ai pris contact avec Jeff Tordo en 2010, et c’est ainsi que l’aventure a commencé.
Aujourd’hui, je soutiens Pachamama en aidant à trouver des partenaires pour soutenir nos projets.
Raphaël : En dehors de votre engagement avec Pachamama, vous êtes également associé dans un cabinet de conseil, Davidson Consulting. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre démarche sociale, sociétale et environnementale au sein de l’entreprise ?
Gabriel: Absolument. Davidson Consulting, le cabinet de conseil dont je suis associé, a dès le départ été préoccupé par notre impact social, sociétal et environnemental. Nous avons donc entrepris une démarche de certification B-Corp, et en 2018, nous sommes devenus la première société française de conseil technologique à obtenir ce label. Nous l’avons également renouvelé début 2022, et à ce jour, nous figurons toujours parmi les trois plus grandes sociétés B-Corp en France.
Cette certification B-Corp est exigeante sur de nombreux aspects, notamment en ce qui concerne le respect de l’environnement, tels que la consommation énergétique, la gestion des déchets, une stratégie volontariste, etc. Davidson se veut être une entreprise citoyenne qui assume ses responsabilités face au réchauffement climatique. Nous avons mis en place différentes initiatives pour atteindre cet objectif, telles que l’utilisation d’énergie verte, la migration vers des locaux respectant les normes environnementales les plus élevées, des actions de frugalité numérique, et notre contribution à la réduction des gaz à effet de serre, parmi d’autres mesures.
En 2021, nous avons également rejoint la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) et nous nous efforçons, au sein d’un collectif de 150 entreprises engagées, de développer un modèle régénératif qui maximise nos impacts positifs et minimise nos impacts négatifs. Parmi les entreprises engagées dans cette initiative, on retrouve des noms tels que Banque Populaire, Bouygues Immobilier, Caterpillar, Foodchéri, Nature et Découvertes, Renault Trucks, Rossignol, et bien d’autres.
En tant que cabinet de conseil, nous accompagnons également les entreprises et les institutions dans deux domaines. Tout d’abord, avec notre approche « Radical Transformation », nous aidons les entreprises à se réinventer et à recentrer leurs activités en définissant de nouveaux objectifs respectueux de l’environnement. Ensuite, avec notre initiative « Carbon B Radical », nous aidons les entreprises à identifier et à réduire leurs émissions de carbone, en leur proposant des changements à mettre en œuvre et des solutions alternatives.
Il était donc naturel pour Davidson de soutenir Pachamama, à la fois financièrement et en apportant notre expertise dans la décarbonation.
Raphaël : Vous mentionnez l’opération T2C, une initiative qui vise à sensibiliser le monde du rugby à la réduction de l’empreinte carbone et à aider Madagascar dans cette démarche. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cette initiative est importante pour vous ?
Gabriel : Pour moi et pour Davidson, l’opération T2C est une initiative pleine de sens. Elle vise à sensibiliser le monde du rugby à s’unir pour réduire l’empreinte carbone et à apporter une aide concrète à Madagascar dans cette démarche. Encore une fois, c’est la combinaison parfaite à mes yeux : Madagascar, Rugby et Environnement.
Le rugby est un sport qui m’a profondément marqué par les valeurs qu’il véhicule, telles que l’esprit d’équipe, la solidarité et le respect. Je suis convaincu que le rugby peut jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation et la mobilisation en faveur de l’environnement. L’opération T2C permet de mettre en avant cette idée et d’encourager les acteurs du rugby à s’engager pour la réduction de leur empreinte carbone.
En tant qu’amoureux de Madagascar et passionné de rugby, je suis motivé par cette initiative qui a du sens pour moi. Elle me permet de concilier ma passion pour le sport, mon engagement pour l’environnement et mon désir d’aider Madagascar.
Raphaël : Pour conclure, pourriez-vous partager une citation ou une devise qui vous inspire dans votre engagement en faveur de l’environnement ?
Gabriel : Certainement. Une citation qui m’inspire et résume bien mon état d’esprit est celle d’Antoine de Saint-Exupéry : « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. » Cette phrase rappelle l’importance de poursuivre nos rêves et de les mettre en action pour créer un impact positif dans le monde. Dans mon cas, il s’agit de faire en sorte que mon rêve d’aider Madagascar et de protéger l’environnement ne reste pas simplement un rêve, mais qu’il devienne une réalité à travers mon engagement et mes actions concrètes.